Un parcours de 240 milles en Manche

Au départ de Granville, la Solo Basse-Normandie a emmené la flotte jusqu’à la bouée de La Roche Gautier au large de l’île de Bréhat. Les Figaristes ont ensuite contourné l’île de Jersey par le nord avant de descendre vers la bouée Banchenou située devant le Cap Fréhel puis d’enrouler le rocher du Videcoq, au large de Granville. La course s’est poursuivie par un aller-retour entre Saint-Malo et Granville où Safran-Guy Cotten a franchi la ligne d’arrivée samedi soir, en 7^e position.

Une belle reprise !

Après des semaines d’entraînement, Gwénolé était impatient de reprendre la compétition. Et la Solo Basse-Normandie réunissait justement tous les ingrédients d’une course de bon niveau : « C’était un très beau rendez-vous pour reprendre la saison. Le parcours, bien que réduit en raison des conditions météo, était très sympa avec beaucoup de variations de vent et du courant entre les îles. Il fallait être bien concentré et s’appliquer. Je suis satisfait de ma 7^e place car je me suis bien bagarré, même si j’ai fait encore fait quelques petites erreurs », confie Gwénolé qui a bouclé les 240 milles du parcours en 1 jour 5 heures et 42 minutes à la vitesse moyenne de 7,83 nœuds.

Conditions variées

A 14h40, vendredi 27 mars devant le port de Granville, le skipper du Figaro Safran-Guy Cotten réalisait un très bon départ. « Je suis très content. Je sens que j’ai progressé sur les phases de départ, par rapport à l’année dernière. Je suis tout de suite entré dans ma course et j’ai joué dans le top 5 jusqu’à la Roche Gautier, la première marque de parcours ». Dans la nuit, les conditions de navigation se sont dégradées avec de la pluie et une visibilité réduite. «Le parcours ne permettait pas de dormir et il faisait vraiment très froid et très humide ! Au sud de Jersey, nous avons eu des rafales à 30 nœuds, c’était glacial ! » C’est d’ailleurs au cours de la nuit que le skipper du Safran-Guy Cotten a cédé quelques places à ses adversaires.

« J’ai fait trois changements de voiles au lieu d’un seul et cela m’a coûté un peu d’énergie et de temps », regrette Gwénolé.Le lendemain, à la mi-journée, dans un flux de sud-ouest de 15 à 20 nœuds, le navigateur est néanmoins revenu dans le match et a repris plusieurs places au classement pour finalement s’adjuger une belle 7^e place sur cette toute première épreuve du circuit.

Prochaine course : La Solo Maître CoQ, du 20 au 26 avril aux Sables d’Olonne.

Source : Mille & une vagues